mercredi 31 janvier 2007

Du vulgaire

A propos de l'arrêt définitif du tabac dans les lieux publics, qui commence demain pour les entreprises, il m'est revenu les mots d'une amie de jeunesse qui disait "Fumer, pour une femme, c'est tellement vulgaire." Pour dire. A l'époque, on trouvait que mettre une jupe sans collants, c'était super vulgaire. C'était en 1995.
Aujourd'hui, j'ai un peu changé d'avis et je pense qu'elle serait navrée de me voir, la cibiche au doigt et la jupe non homologuée par le syndicat de la ceinture. Aujourd'hui, par exemple, selon moi, ça c'est pas vulgaire.


En revanche, il est des musiques qui vous transportent en deux mesures dans le salon "Chez Jenifer, la spécialiste de la mèche rosée", celui qui est situé dans la galerie commerciale, entre le magasin d'aliments pour chiens et le boucher.
Comme ça par exemple...


A bien y réfléchir, la conclusion est pourtant toute autre et cruelle que vous pourriez l'imaginer : on est tous le beauf de quelqu'un - cf cette pub d'une chaîne de distribution qui passait dans les MK2. Tandis qu'à l'origine, le vulgaire, c'est le commun des hommes, en opposition aux héros. C'est-à-dire le simple, le naturel, défauts compris. Et ça c'est beau.

mardi 30 janvier 2007

Le couple dans ton c...

Toujours dans le registre cuisine mais plus marrant. Cette brève d'info locale par l'inénarrable Paris-Normandie :

"Une habitante de Neuville-les-Dieppe a été placée en garde à vue puis présentée hier après-midi devant le procureur de la République après qu'elle ait mis un couteau de cuisine dans la fesse de son mari et un second dans son avant-bras droit. Sa vie n'a jamais été en danger mais, hospitalisé, les médecins lui ont signifié vingt et un jours d'interruption de temps de travail. Les faits se sont déroulés samedi, vers 20 h, dans un immeuble du quartier. Selon plusieurs témoignages, l'homme, un retraité de 51 ans, serait régulièrement victime des colères de sa femme, âgée de 49 ans et sans emploi. Elle explique qu'il la gifle (sic). Bref (re-sic), le ministère public a demandé que l'auteur des coups soit placée sous contrôle judiciaire et quitte le foyer conjugal. L'impétueuse (hoquet-de-sic) femme devra s'expliquer ultérieurement devant la justice."

(A l'intention du mari en question, j'ai mis un lien dans le titre pour vendre sa vie sur eBay et en acheter une autre... bobonne toute neuve comprise !)



lundi 29 janvier 2007

A table !

Aujourd'hui, congés (je précise), je suis allée à un cours de cuisine animé par Benoît Bordier, le jeune chef de Jean, pour qui je n'ai pas honte de faire de la réclame, après avoir succombé à son velouté de potiron et de poivrons rouges. J'ai pleuré toutes larmes de mon corps pour venir à bout des échalottes qui devaient accompagner son carré d'agneau... mais c'était pour la bonne cause. A table, il y avait Benoît, donc, et une critique gastronomique (appelons les choses par leur nom, elle travaille au GM), ancienne étudiante en histoire de l'art et passionnée de cuisine. Nous arrivons à la salade d'ananas, fruits de la passion et céleri quand elle me parle de son blog et d'une idée pas si bête : enregistrer ses émotions et commentaires culinaires au micro. Résultat : elle en fait des podcasts alléchants... que je vous invite à aller écouter. A force d'en parler, j'ai fini par prendre confiance en moi et me dire que, oui, j'étais prête pour passer la barrière. En rentrant, j'ai appelé mon meilleur ami, qui est aussi mon ex, pour lui annoncer que j'allais devenir cuisinière, prendre des cours en alternance... etc. Il m'a juste rappelé l'épisode d'un certain poulet au citron. Tenté chaque jour de la semaine à toutes les cuissons possibles. Cuisant. Depuis, il n'en mange plus. Moi, je ne désespère pas d'y arriver. (Julie, Manue, PA... je ne veux rien entendre sur un autre épisode improbable où il serait question de mousse au chocolat, rien !)

En lien dans le titre, l'adresse hyper connue mais toujours utile pour le commun des mortels qui veut cuisiner avec des restes.

dimanche 28 janvier 2007

Pissemerde


Un dimanche de janvier. A Paris. Au bureau. Surlendemain de fuite (mélange étrange de fête et de cuite). Quitte à passer une journée grise, je vais en profiter pour me lancer dans un petit éloge funèbre. L'heureux élu, qui l'a bien cherché, c'est Zetesthique. Au début, je disais, Zest éthique, en fait non, à prononcer de plus près, ça donnerait plutôt The testic' (...) Brèfle, un blog commencé sur les voyages d'une pharmacien en devenir, continué par ses réflexions sur le monde de l'humanitaire, ses onomatopées (goodie clap clap oups) et ses considérations poétiques. J'ai suivi le truc l'air de rien. Voyons voyons qu'est-ce qu'elle nous fait la petite ? JL, elle disait joliment qu'un blog, c'est comme un bar, avec ses piliers de comptoirs et ses habitués silencieux. J'avoue qu'à la fin il n'y avait plus un jour où je ne faisais un détour par ce bistrot sympathique, flux RSS sur ma page d'accueil Gougueule, entre Salanié et Assouline. Du sérieux hein. Et j'étais pas toute seule : depuis Wahington, certains ont même lancé une pétition. C'était court, bien vu et parfois animé des chroniques rock de sa copine Ilda. Quand au bout de quatre mois, tu nous apprends que bam, fini, la décision est prise, plus de zest, plus de test, plus d'éthique... tu te replies sur Lyon, sans donner d'adresse, poste restante. Moi je dis "Pissemerde. Moche. Eak." Allez, je te garde encore quelques semaines dans la blog-roll des poteaux, au cas où tu changerais d'avis...

samedi 27 janvier 2007

Le sac aux trésors

J'avais trouvé ce vague flyer un samedi alangui à l'institut suédois où j'aime tenir salon. Sans trop savoir ce que ça pouvait être. Et l'avais glissé dans mon sac. Je viens de le retrouver. Quand la musique contemporaine fait de la comm'... c'est pas tordant, mais y'a des places à gagner ! Dans le titre, un lien vers le blog du régisseur de l'Ensemble intercontemporain. Ou comment vivre de l'intérieur avec l'orchestre. A découvrir absolument, ce qui se fait presque de mieux depuis Boulez, Peter Eötvös. Ici. Et des liens. Riches retrouvailles.

jeudi 25 janvier 2007

Populix, c'est le p'tit maigre ou l'grand costaud ?

Demain, je vais faire mon petit reporter dans une commune verdoyante du 9-2, enchâssée entre la forêt domaniale de Meudon et celle de Chause-Reposes. Mais si, juste à côté de Marnes-la-Coquette. Un îlot de gauche dans un océan UMP. Or le maire, socialiste donc, est contre le logement opposable. Enfin, pas vraiment mais un peu quand même. Il est pour le logement social mais l'hébergement d'urgence, c'est pas pareil. Noté en off à propos des SDF : "Vous comprenez, y'a deux problèmes avec eux : leurs femmes et leurs chiens." Même sujet, chronique justice : bienvenue dans le HLMerdier. Pour finir la journée en douceur, allons faire un tour sur Arte radio pour une belle remontée de BIB, bonheur-intérieur-brut. Et c'est pas imposable.

mercredi 24 janvier 2007

Margarine anonyme

Un gentil courrier ce matin. Déjà, la Marianne est renversée sur l'enveloppe. Timbre à l'envers, en général, ça sent son royaliste-indépendantiste-poujadiste... Mhhhh. En fait non. C'est une secte. Il m'a fallu du temps pour comprendre parce que dans sa folie paranoïaque, l'auteur prend garde de se référer à des faits réels. Bien sûr, ce n'est pas signé. Le texte commence par : "Deuxième avertissement. Les programmes de rentrée 2006 sur M6". Pourquoi 2e ? Pourquoi M6 ? Pourquoi pourquoi ? Devant tant de questions, j'ai constaté l'évidence. Il me fallait enquêter. Les faits datent de février 1999 et de la diffusion d'un reportage sur une "association" très très louche appelée Tournesol. Tournesol, ça sonne plutôt sympathique. Mais si je vous dis "la Sainte famille", leur 2e nom, c'est moins cool hein ? Donc, "on" m'écrit pour me dire : "de votre coup de poignard, madame C. est morte, du complot où vous avez trempé". Bien bien bien. Le même conclue sa missive sur ces vers enlevés : "Ce soir-là ou aux rediffusions successives, qui a visionné sans broncher a bu du sang". Beh ! c'est dégeulasse de boire du sang. J'suis contre. (Et maintenant foutez moi la paix) Après fouillage de poubelle sur le net, il s'avère que Mme C. est la mère adoptive d'une polonaise qui prétend avoir éternellement 20 ans et guérir du sida. La joyeuse troupe a été accusée d'associations de malfaiteurs et d'attouchements sur mineurs. La polonaise est en fuite. J'ai retrouvé l'auteur sur un forum... Des fois, j'ai peur. Aujourd'hui, j'étais en reportage au Val-de-Grâce. L'hommage des anonymes à "l'homme le plus populaire de France" (ou pas). Il y avait une dame qui faisait une crise d'hystérie pour le voir. C'était presque rassurant.

mardi 23 janvier 2007

"Une jeunesse difficile"

Remise du rapport du Cepremap (centre pour la recherche et ses applications) et de l'étude grand public de l'Académie des sciences morales s'y rapportant. De la crème de chercheur, gratinée sur le dessus (autant préciser tout de suite, je PLAISANTE). Dans ledit rappoport, les idées sont les suivantes : avant, il y avait les riches et les pauvres et tout le monde avait du travail. Les uns, après une jeunesse aussi tardive que tumultueuse ; les autres juste après le service militaire, histoire d'éviter qu'ils ne se perdent en route dans une manif ou toute autre réunion de prolétaires. "Leur statut de travailleur leur permettait d'accéder aux fonctions de chefs de famille. Ce qu'ils perdaient en salaire et formation, ils le gagnaient en expérience de la vie..." (intro signée Daniel Cohen). Maintenant, c'est plus ce que c'était, les jeunes se droguent, foutent le bordel dans les banlieues et, quand ils en ont trop marre, se suicident. La faute à qui ? à l'école ! trop de diplômes, pas assez de postes de cadres... Le rapport conclue que bon, y'a quand même des côtés positifs, notamment en terme d'augmentation salariale. Même si les injustices demeurent, surtout à cause de "ceux qui héritent" et "ceux qui n'héritent pas". Vraiment, ce que je préfère, c'est la conclusion : "Ce qui rend difficile le fait d'être jeune, c'est que la jeunesse dure longtemps". Aujourd'hui, Libé fait le portrait de Doc Gynéco et la pub d'une nymphomane. Vive la jeunesse.
Dans le titre, aujourd'hui, un petit jeu pour se défouler.

lundi 22 janvier 2007

Parti quand même

L’interrogation ne cesse jamais, elle n’a jamais cessé : ma foi est depuis toujours "interrogative". Je le répète continuellement : le croyant n’a pas le droit d’être simplement "croyant", il doit être croyant "quand même", c’est à dire blessé autant que le non croyant par tout ce qui est inexplicable, révoltant, scandaleux. Pas seulement de qui vient la bêtise des hommes, qui se font la guerre, mais ce qui vient des cruautés de la nature, des tremblements de terre, des inondations, d’un enfant qui naît handicapé. Pour moi, si le croyant n’est pas d’abord un "blessé", sa foi n’est pas respectable pour les autres. Pour être un "croyant", il faut être un croyant "quand même".

Henri Groues dit "l'abbé Pierre", 1912-2007

jeudi 18 janvier 2007

Silence

Montebourg se fait outcaster ! La blague de trop. Montebourg condamné au mutisme. "C'est sans doute ce qui pouvait lui arriver de pire" lit-on dans Libé. Pas jolie jolie cette campagne. Le déchaînement s'étend jusqu'aux colonnes du Monde. Il y a des jours où l'on gagnerait à se taire. Rien à voir avec la choucroute mais dans les derniers buzz, histoire de rester early adopter, à défaut d'être trend setter (quitte à dire n'importe quoi, autant s'exprimer dans un jargon raffiné) : voici la sonnerie réservée aux djeuns, cliquez sur le titre et faîtes le test !
Débutons le week end plus sérieusement : il faut aller faire un tour au Panthéon où viennent d'entrer les Justes de France. Fut un temps, en 1942 par exemple, où les Justes faisaient partie de ces gens peu fréquentables qu'on ne se flattait pas d'inviter à dîner. D'après Lucien Lazare, historien et membre de la commission de Yad Vashem : "Longtemps après la guerre, ces personnes sont restées dans l'ombre, souvent par modestie, mais aussi par crainte de subir des réactions négatives de leur entourage, de leur employeur ou des autorités de leur pays pour avoir violé le règlement." L'hommage rendu aujourd'hui est magnifique et nécessaire. Mais la mise en scène et l'importance donnée à l'évènement ne cache-t-elle pas l'ultime tentative des dernières générations qui ont connu la 2e guerre mondiale de se libérer de la chape de mauvaise conscience qui pèse sur leurs vieilles épaules ? Parfois le silence...

mercredi 17 janvier 2007

La minute zen

Les grandes mondanités. Cet aprem, j'étais à l'Elysée. La réunion internationale sur la protection des enfants disparus et sexuellement exploités. En présence de Sa Majesté la reine de Suède, la même en belge, madame Suzanne Moubarak, madame Laura Bush, madame Lioudmila Poutine... à l'invitation de Bernadette, avec petit mot introductif de Chichi. Le tout orchestré par ce cher PPDA. Alors j'ai bien observé ces dames. Et face à l'adversité comme aux photographes, leur machoires restent d'une fixité marmoréenne. Ouais. J'vais essayer. Pendant ce temps, au Libéria...

mardi 16 janvier 2007

Brouiller l'écoute

Dès qu'un internaute cherche de la musique sur la toile, il a de forte chance de faire une belle ballade dans un labyrinthe de sites commerciaux qui lui serviront généreusement des extraits de 30 secondes accompagnés d'informations à haute valeur ajoutée.
Pour les amateurs de musique classique, c'est pire. Même si certains se donnent quand même bien du mal. Rapport peut-être à la moyenne d'âge du public et à son intérêt pour les blogues. Une exception, dénichée par ma copine de Zethestique, le très bon site de Keeping Score, programme de vulgarisation musical réalisé par le Frisco Symphony, où l'on trouve biographies, extraits et résumés d'histoire de la musique MAIS AUSSI l'analyse de trois oeuvres (Beethov, Stravinsky et Copland) avec lecture clé en main des partitions, et l'histoire de Tchaikovsky, racontée sur sa 4e symphonie. Chez nous, JF Ziegel fait le même genre d'exercice en compagnie de Benji Biolay ou Francis Lalanne.
Dans un genre plus détendu d'la feuille de chou, conseillé par mon camarade de voyage de la Voix du Nord : Delpech Mode, ou comment faire du moche avec du beau. Poilant. (en musico-politique, la chanson du moment dans le titre)

lundi 15 janvier 2007

Back from Rep Dom'

"Vous venez d'atterir à l'aéroport Roissy Charles de Gaulles. La température au sol est de 18° " Muy bien... Heureusement j'ai ramené de quoi réchauffer les coeurs ! Le merengue n'apparaît pas dans le best of de Libé. Mais une bonne tranche de mangue trempée dans une rasade de brugal les pieds dans les tongs encore pleines de sables... ça peut aider à revenir à température ambiante. Brrr.

jeudi 11 janvier 2007

Pilote des Caraïbes

Route du café, Las Terrenas.
La touffeur écrase la piste et fait vibrer l'air saturé du parfum des amandiers. La palmeraie ploie sous la brise légère et les bananiers sous le poids des fruits de cette terre des confins de Dominique. Terre purpurine et fertile... qui colle aux roues de ce putain de quad... qui percute un palmier de plein fouet. Le palmier gémit. Le quad aussi. Il est temps d'avouer à ma collègue des DNA, assise confiante derrière moi que j'ai raté cinq fois mon permis de conduire dont une pour entente trop littérale de "vous prendrez à gauche au rond-point mademoiselle".
Me voila fissa privée de mon bel engin et assise derechef sur celui du guide de cette trépidante aventure... Debout sur sa mécanique, le bougre me tourne le dos mais la vue est superbe. La vitesse nous emporte, triomphant de tous les obstacles de la piste. Les flamboyants déploient leurs branches protectrices sur nos peaux chauffées par le fol astre solaire. Mille oiseaux bercent notre route de leur ardents roucoulements. Il me dit leurs noms et leurs chants. Je suis avide de savoir. L'heure est intensément bucolique. Nos camarades sont loin derrière nous. Mon guide nous arrête au bord d'un champ d'agrumes et de cannes à sucre. Après je ne me souviens plus de rien. Il paraît que je suis restée en extase devant un pamplemousse.
Aujourd'hui, ballade à cheval à travers la palmeraie jusqu'aux cascades d'El Limon. J'essaierai de ne pas abuser des produits locaux. Y'a trop de vitamines là-dedans.

ps : Nelson va bien. A l'heure qu'il est chez nous, il signe son 259e autographe.

mardi 9 janvier 2007

Samana Samana Samana Samana Samana...











La réponse "scientifique" au truc de mon grand-père :

Soit N le nombre de verres total
n1 le nombre de verres tête en bas
n2 le nombre de verres tête en haut
n1 + n2 = N
(jusque là même moi je comprends)
Pour que le problème ait une solution, il faut que n2 soit pair.
Dans ce cas, le nombre de coups minimal pour parvenir à la solution (tous les verres la tête en haut) est : n2/2.
D'où le théorème de Nico : on peut résoudre le problème en k coups où k est supérieur ou égal à n2/2. CQFD
Sur ces bons raisonnements, je m'envole pour Samana et m'en vais foutre une raclée à Nelson au badmington.
Une semaine de séparation... oui, je sais, ça va être dur.

lundi 8 janvier 2007

Trois verres et un pigeon

C'est un vieux tour de mon blagueur de grand-père. Le but étant de remettre les verres sur leurs pieds en trois coups en ne prenant que deux verres à chaque fois, comme je viens de vous le montrer. Quand vous avez compris le truc, vous allez dans un bar et vous vous faîtes payer des coups. Le premier qui pige, je lui apprends une petite chanson pour doubler ses gains... (mais non, maman, je plaisante !)
Samedi soir, avec une amie qui bosse dans l'audit, nous parlions de cette "nouvelle" vague des entrepreneurs éthiques. Une vague pas si nouvelle que ça puisqu'elle date quand même des années 70 et de l'acnée de nos parents. L'initiative dont parle Le Monde ce matin est du même tonneau : s'engager pour un an à vivre sans acheter mais en ayant seulement recours au troc ou à la récup. Une idée de cadeau décapante : offrir du temps avec un thème, une journée "tous les défis débiles que tu veux" ou "100% attentive" par exemple. Bon, quand on habite à San Francisco les pieds dans le Pacifique, c'est plus facile que quand on est à Béthune avec vue sur les corons...

(sans aucun rapport avec ce qui précède - merci Hugo)

dimanche 7 janvier 2007

Et tu danses, danses, danses...

Vous avez bien dansé hier ? Alors maintenant, dessinez. Une activité pacifique, non-compétitive et conviviale. Racontez-moi votre samedi soir : le plus beau dessin sera affiché sur mon frigo. Autre possibilité avec Flipbook où vous pouvez faire un petit dessin animé. Encore plus la classe.

samedi 6 janvier 2007

Hey ya ! 3000 merci !

Aujourd'hui, rendage de grâce. Chers tous, vous êtes top. Cimer. Et aussi...
1. aux livreurs qui, ce matin, ont monté mon lit sans rire quand je leur ai expliqué que je ne savais rien faire avec les mains
2. aux messages de remonte-moral, au poker de Montmartre pas si perdant que ça, au champagne de Sylvain et Ariane... et à Thierry fournisseur de chocolat attitré qui ne s'est pas foutu de ma gueule
3. à l'internaute n°3000 qui est arrivé sur le Retrouved en cherchant "vendeur de velo time sur brest"...


Vous avez sauvé mon week end. Vive la france, vive les bretons. Demain, je vous propose un jeu.

vendredi 5 janvier 2007

Anima triste



1. j'avais du courrier aujourd'hui : bye bye CICR... je ne sauverai pas l'Afrique ; la dernière fois que j'ai autant pleuré, c'était un 1er avril, je vous raconte pas comme c'était drôle
2. j'ai reçu la liste de mes joyeux camarades avec qui je pars mardi en voyage de presse : moyenne d'âge 50 ans et Nelson Monfort en guest star (il vient pour Radio Classique... si, si)
3. ma voisine n'a toujours pas déménagé : si elle me fait la 69e édition de l'Hallelujah made in Buckley, je plastique son appart et je la balance en pâture aux chinois (elle et celui qui fait han han de façon tout à fait disharmonique avec le morceau cité)

ps : si vous vouliez m'appeler ou m'offrir des chocolats un jour, c'est maintenant
ps2 : si vous ne voyez pas ce que je veux dire pour la voisine, n'hésitez pas : cliquez sur le titre, c'est cadeau, ça me fait plaisir

Fumer, c'est bof caca beurk. Compris ?



En plein reportage sur l'application du décret marquant la fin de la cigarette dans les lieux publics à partir du 1er février prochain, avec dérogation jusque janvier 2008 pour les bars, boîtes, restaus... je découvre le site de cette association de non-fumeurs. Très pratique pour connaître les lieux fréquentables avec des enfants, des anciens fumeurs ou des ayatollah. Mais, au fil des pages, on y apprend aussi que le chichon contient du caca de chameau ou que les fumeurs volent cinq jours de travail à leur entreprise. Missionnée par le ministère de la santé, l'association vous propose de participer à un grand baromètre pour sonder l'impact des politiques de contrôle du tabac sur la santé des salariés. Surtout si vous êtes non-fumeur. On appréciera la neutralité de votre militantisme.

jeudi 4 janvier 2007

mercredi 3 janvier 2007

mardi 2 janvier 2007

De l'émulation scribouillarde*

Du commentaire comme ça, j'en veux tous les jours de 2007 !
(d'Aleth que je rebaptisai Ali et qui passa contre son gré à l'humble mais digne postérité de nos archives)
"Je te permets, mais permets-moi dès lors de ne pas te répondre. Non, tu peux en fait. Mais attention, les idées, c'est comme les malfaiteurs : quand ça s'associe, ça donne aussi bien le casse du siècle que le vieux plan foireux. Moi, je suis plutôt plan foireux. En l'occurence, Ali, ça m'évoque quoi ? Sacha Baron Cohen pardi, dont tu nous entretenais (nous tes fidèles bien que polyblogs lecteurs) il n'y a pas si longtemps. Ben oui, il a signé Da Ali G Show, qui fait bien rire mon frère, mais on s'en fout. De là, n'étant pas mégalomane, et parce que c'est ton blog et pas le mien, je refuse d'être ainsi porté au niveau du glorieux héros kazakh aux fesses accessoirement poilues, et te cède galamment la place. "Da La Thilde G Show", déduiras-tu, tout en t'apercevant toi-même (j'ai confiance) de la pédanterie du titre. Utilisons donc la première lettre de ton prénom putatif -ce n'est pas sale-. Ergo ? Te le donne en mille : "Da M G Show". Et quoi ? Rien. Plan foireux, j'avais prévenu, je prends personne en traître. Tu permets que j'étende mes gros orteils ? Les vieux posts, y a rien de plus confortable, dans un blog. L'oeil du cyclone. Le trou d'eau peinard à l'abri du tumulte, le bras mort de la rivière où des rainettes s'emboîtent paisiblement, parfois ointes de lubrifiant, et alors ce sont des coassants au beurre, que ne ferait-on pas pour un calembour, même et surtout naze, hein ? Brèfle, j'aime les "vieux" posts des blogs. Ambiance cosy (comme disent les Anglais), lumière tamisée (comme disent les Londoniens), c'est le moment de placer LA question. John-Paul j'espère que tu me regardes. Un truc perso, attention, accroche-toi à tes flux RSS mais ça me pend à la lippe depuis trop longtemps. Après tout, si tu me nicknamises Ali, je suis fondé à réclamer une contrepartie. So, un indice chez vous, top, question : Pourquoi, nan mais pourquoi "Bobo mais point trop" et plus "ma non troppo" ? Peur d'effrayer l'internaute italophobe, indigestion de penne, mesure de rétorsion contre les champions du monde de foot, hacking par des cybertraducteurs pirates, repli nationaliste, biture au Rome ? Réponse à ton retour, décroche du blog, profite des ouacances. Ali-veut-des-lichis."

Pourquoi ce changement de profil ? "Ma non troppo" pue son déja entendu et, pour tout dire, son bobo bon teint. "Point trop" vient apporter en revanche la dose de ringarditude nécessaire et rafraîchissante qui caractérise votre serviteur, à l'aise dans ses charentaises anglaises.
Et puisqu'on parle de SBC, vous saviez qu'il parle hébreu dans Borat ?
(*) En hommage au bloggeur qui chercha "scribouillard vicieux"... et tomba sur les pages du Retrouved.

lundi 1 janvier 2007

Vedi Napoli e poi muori

Ah, Naples, ses batailles de rues, ses poubelles en flamme, ses Mammouth et ses Bison n°5.
Naples ! ses Madonna, sa Camerra, ses pizzas aux anchois.
Naples ! Il fallait y penser mais quoi de mieux qu'une ville sans bar pour passer 2007 et raison garder ?
(A nos hôtes, qui brandissaient hier, sur la piazza del Plebiscite, la coupe du monde de football... reconnaissons un sens affirmé de l'humour de situation : l'expression "Voir Naples et mourir" viendrait d'un jeu de mots avec la ville de Morire, au pied du Vésuve...)