mardi 26 décembre 2006

Une semaine d'entre deux-fêtes

C'est long. On attend qu'il se passe quelque chose en France. Les journalistes s'ennuient. Alors, marronnier de fin d'année, réfléchissons : les bonnes résolutions. Et pourquoi bonnes ? hein, pourquoi ce moralisme ? pourquoi pas... aléatoires et poétiques par exemple ? Pour 2007, faut-il souhaiter... hum... de "s'obstiner fermement à siffler à en mourir" ? "oublier bruyamment de soliloquer sous les bombes" ? "imaginer instantanément de juger pendant des heures" ? Bon, finalement, 2006 année du vice c'était pas mal non plus. (Pour s'opposer au passage à la nouvelle année, voir proposition de soirée en faisant clic-titre)
En parlant de poésie, nous avons reçu aujourd'hui le premier cadeau "presse" dont j'ai envie de vous parler (le reste se mange plutôt si vous voyez fe que ve veux dirmfh). C'est un gros paquet qui porte un titre : "la libération des rennes". Des cartes postales, des porte-clés, des tee-shirts... sur le thème de l'arrivée du TGV Est. Bon jusque là personne se battait. Jusqu'à ce que surgisse du carton... de magnifiques bois. Une sorte de coiffe vert sapin qui se dresse de trente centimètres au-dessus de la tête. Le truc pas incroyable mais que n'auriez jamais pensé voir sur la tête d'un de vos éminents collègues. Si on veut vraiment se distinguer au Jour de l'an, il y a même la chanson qui va avec. Dans les bonus. Goodie.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Vu dans une région septentrionale de notre bonne vieille France, un article sur un fondu de la calbombe, lutin dans une autre vie, qui a collé 6 000 ampoules sur sa baraque pour foutre la honte au Christmas Palace de Las Vegas. Presque classique, se lamentera-t-on in petto. Sauf que l'homme pousse sa Santamania jusqu'à embrigader son chien dans son trip hotte. Et voilà le neurasthénique basset hound (top du hype cathodique, de Columbo à Télé Z) de la maison changé en renne, avec bois idoines, plusieurs heures par jour. On ne sait si son maître lui a appris à brâmer, on ne sait d'ailleurs pas si le renne brâme car on a la flemme de regarder. Par contre, on vient d'avoir la révélation, in Le Robert 2007, que le très classieux "ratiociner" avait "enculer les mouches" pour peu glorieux synonyme. Du pied du sapin au pied de la lettre, un commentaire bien emballé qu'icelui.
Joyeux Noël, je sors d'une cybernation.

La Thilde a dit…

Bien emballé, c'est peu dire !
Sors plus souvent de cybernation Ali. (Tu permets que je t'appelle Ali ?)

Anonyme a dit…

Je te permets, mais permets-moi dès lors de ne pas te répondre.
Non, tu peux en fait. Mais attention, les idées, c'est comme les malfaiteurs: quand ça s'associe, ça donne aussi bien le casse du siècle que le vieux plan foireux. Moi, je suis plutôt plan foireux. En l'occurence, Ali, ça m'évoque quoi? Sacha Baron Cohen pardi, dont tu nous entretenais (nous tes fidèles bien que polyblogs lecteurs) il n'y a pas si longtemps. Ben oui, il a signé Da Ali G Show, qui fait bien rire mon frère, mais on s'en fout. De là, n'étant pas mégalomane, et parce que c'est ton blog et pas le mien, je refuse d'être ainsi porté au niveau du glorieux héros kazakh aux fesses accessoirement poilues, et te cède galamment la place. "Da La Thilde G Show", déduiras-tu, tout en t'apercevant toi-même (j'ai confiance) de la pédanterie du titre. Utilisons donc la première lettre de ton prénom putatif -ce n'est pas sale-. Ergo? Te le donne en mille: "Da M G Show". Et quoi? Rien. Plan foireux, j'avais prévenu, je prends personne en traître.
Tu permets que j'étende mes gros orteils? Les vieux posts, ya rien de plus confortable, dans un blog. L'oeil du cyclone. Le trou d'eau peinard à l'abri du tumulte, le bras mort de la rivière où des rainettes s'emboîtent paisiblement, parfois ointes de lubrifiant, et alors ce sont des coassants au beurre, que ne ferait-on pas pour un calembour, même et surtout naze, hein? Brèfle, j'aime les "vieux" posts des blogs. Ambiance cosy (comme disent les Anglais), lumière tamisée (comme disent les Londoniens), c'est le moment de placer LA question. John-Paul j'espère que tu me regardes. Un truc perso, attention, accroche-toi à tes flux RSS mais ça me pend à la lippe depuis trop longtemps. Après, tout, si tu me nicknamises Ali, je suis fondé à réclamer une contrepartie.
So, un indice chez vous, top, question: Pourquoi, nan mais pourquoi "Bobo mais point trop" et plus "ma non troppo"?
Peur d'effrayer l'internaute italophobe, indigestion de penne, mesure de rétorsion contre les champions du monde de foot, hacking par des cybertraducteurs pirates, repli nationaliste, biture au Rome? Réponse à ton retour, décroche du blog, profite des ouacances,
ali-veut-des-lichis.

Anonyme a dit…

Coup bas, tu braques le projo de 20 000 watts quand je loue la pénombre cosy. Plein la tronche, je réintègre ma coquille en attendant que la météo se calme.
En plus, tu as la perversion de rebondir sur ce comm. gélatineux through SBC, c'est hallucinant.

jlache + mé com en attenden ptdr, wet hand sea

La Thilde a dit…

"ptdr" ? quoi qu'il en soit, il ne sera pas dit que tu n'es pas un grand timide, talentueux mais presque cabotin...