vendredi 28 septembre 2007

Qu'est-ce-que-tu-vois is qu'est-ce-que-t'as

Réunion matinale, casual Friday mais sérieux quand même. Debouts, d'ailleurs, comme au Monde à 7h30, et ce n'est pas la seule ressemblance avec notre illustre aîné puisque nouzaussi on va avoir un site avec un fil actu QUOTIDIEN nananèreuh. Sauf qu'on va pas l'acheter, on va le faire. En plus du reste, ouais, pas payé un rond mais contents contents d'être à la pointe du scoop et de la modernité. Un fil avec plein de petites nouvelles sur la dernière action co' de Trucmachin et la formation e-learning spéciale PME de Sombre-école-de-commerce-de-province.com. Parce que, nous affirme lyrique le maigre informaticien qui connaît ce matin son heure de gloire : "le web c'est l'avant-garde". (De quoi d'ailleurs ? Chez nous, d'un resserrement économique, chacun sa ceinture engagez-vous qu'y disaient...) Bon, j'ai quand même appris un truc : le WISIWYG, acronyme de "What you see is what you get". Avec le champion du monde 2.0 qu'on nous avait collé dans les pattes, on en avait pour son agent (je change !) et peu faisaient mystère de leur ennui profond, entre baillements de déception (ptain y a même pas de croissants) et interrogations lumineuses (mais c'est interactif en fait ?!!) A la question de savoir quel était l'intérêt d'avoir un mot de passe si on pouvait passer sur les interfaces des uns et des autres sans pistage possible (certains ont vu le côté ludique du truc très vite), l'a répondu le regard soudain trouble derrière ses lunettes : "Ah ben j'voulais que ce soit convivial..." (L'a au moins pigé un truc.)

Souvent, on a l'impression de bosser avec des cons. Des fois, j'ai l'impression que c'est nous qu'on prend pour des cons.

mercredi 26 septembre 2007

Voyage par ondes océaniques

Discutais hier avec un marin reconverti en commercial à propos de nos centres du monde respectifs. Lui disait : quelque part du côté de Porquerolles, l'île du Levant dans le cul. J'avais déjà abordé la poésie de la météo marine. La revoilà, en mieux : une radio de la mer, et même des podcasts à emporter avec soi.

mardi 25 septembre 2007

Un seul écrou vous manque

et tout est innondé. Sachant que le seau posé sous le chauffe-eau fuyant se remplit à un rythme de 3 litres à l'heure, combien de temps faudra-t-il à mon studio de 25 m² pour se transformer en aquarium ? Peut-être je pourrai faire un élevage de crabes...

lundi 24 septembre 2007

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, les feuilles de chou aussi

Puisque de vieilles connaissances refont surface, j'en profite pour vous signaler que, votre hôte passant "on the wrong side of 20's" dans quelques jours, on fêtera par la même occasion les un an du RT. C'était pas gagné. Mais on y est arrivé. Alors il est temps, grand temps, de vous conter l'origine de ce titre ô combien envié sur la Toile. C'est un emprunt. Comme souvent. Un emprunt aux années prépa où nous étions plusieurs à torcher chaque semaine "l'hebdo du Chato"... Cardo, le chef, Jojo, son second, Nico, Hervé, Wilfried, David, Le Lombric, un scientifique égaré là pour notre plus grand bonheur (ah ce formidable papier sur les forces qui font s'enfoncer la punaise dans le mur), j'en oublie peut-être... et quelques filles : Anne, Solène et moi. Qui signais Robert si j'me souviens bien. Qui avait eu l'idée de ce fameux titre ? Difficile à dire. Cardo certainement, mais je voudrais vexer personne. De toutes façons, y avait pour ainsi dire à voir et à ranger. Chacun sa rubrique, chacun son petit bout de colonne. Se battre pour placer sa bafouille. Lire sur le visage des lecteurs, le mercredi matin, les réactions aux mots jetés en patûre. Des heures en moins pour les versions de latin, autant de gagné à l'école de la critique. De toute la bande, je suis la seule je crois à avoir fait de l'élevage de canard mon métier. Depuis, j'écris des trucs beaucoup moins drôles. Mais, sur le Retrouved, et ça vaut c'que ça vaut comme dirait l'autre, je continue de tailler le bout de gras avec joie, de lire vos mails avec délectation, de guetter le sourire au coin du commentaire. Et, en attendant que les fantômes de Chato se manifestent, je garde le titre... de chef de bar.

vendredi 21 septembre 2007

Valeurs durables ?

Déj avec Mr Orru, patron de WWF, ce midi. Qui nous annonçait in petto que son projet au bois d'Boul' serait certainement réalisé par... Bouygues !

jeudi 20 septembre 2007

Médusée

C'est la première fois que je pars en plein milieu d'un film. Médiocre au possible. Mauvais serait un compliment. Le cliché abouti du photographe névrosé perdu dans l'exotisme du Proche-Orient. Ou alors j'ai rien compris. Mais j'étais pas seule. Les Méduses en revanche, fortement recommandées.

mercredi 19 septembre 2007

La Fed est fun

... la BCE moins. (La comparaison via le lien contenu dans le titre.) (En raison d'un nouvel apostolat, les lecteurs habituels du RT voudront bien excuser la récurrence de thèmes économiques dans les posts à venir. Quant aux économistes qui se perdraient ici, ils auront la gentillesse d'aller voir ailleurs si j'y suis. J'ai ma dignité quand même.)

lundi 17 septembre 2007

Con... vivial

Le monde merveilleux de l'entreprise (bis et ter... mais j'avais signé). Après le barbecue de collègues, le "challenge corporate" du service commercial "Habillons-nous en rose pour la Ste Rose" (rouge pour Barthélémy ? dans mes rêves de bachelorette) et le raid dans le désert marocain à bouffer du sable en binôme avec le grand chef pour défendre les "couleurs" de la boîte... le City Foot ! La convivialité dans l'entreprise ne connaissant aucune limite, nous somme CONVIVIALEMENT conviés à nous mettre en short pour aller pousser la baballe. Ronde, hein, et pas ovale. Ce serait trop compliqué le rugby. Il faut que ça reste CONVIVIAL et que même les blondes de la boîte puissent participer. L'invitation allèche comme suit : "Le City foot permet au non initié et en 2 contre 2 de taper dans le ballon dans une surface proche de celle d’un terrain de squash (défoulez-vous parce que les réductions d'effectif vont bientôt être annoncées). Tout type de rencontre pourra être organisé : match uniquement de femme ou d’homme (hum, cette bonne vieille ambiance de SR*...) et match mixte. Aucun contact n’est autorisé (alors que les "contacts" sur la photocopieuse ne sont pas interdits si l'on en croit l'indéboulonnable radio ragot)." Ma question après avoir reçu confirmation qu'il ne s'agissait pas d'une autre blagounette du genre : est-ce que tu peux légitimement foutre une raclée à ton chef en City Foot sans payer la tournée à la machine à café le lendemain et sa rancoeur jusqu'à la fin du mois ? (Pensez à votre chef et vous verrez que la réponse n'est pas évidente.)
Dans la veine du charlatanisme éhonté option PME, ce communiqué de presse : "Au Salon des micro-entreprises, Antoine B., coach de dirigeant, fondateur de H. Consulting, et David S., pianiste de renommée internationale, décoderont en musique ce qui fait la créativité et la virtuosité relationnelles d’un chef d’entreprise. Une performance inédite sur l’intelligence émotionnelle et le leadership." Explications scientifiques à la clé : "En s’appuyant sur les derniers développements des neurosciences et des pratiques de la programmation neurolinguistique en matière d’intelligence émotionnelle et de leadership, le récital est construit comme un voyage émotionnel. Combinant les deux niveaux de l’expérience et du décodage, il offre de nouvelles perspectives sur la virtuosité relationnelle. La musique joue ici le rôle de vecteur émotionnel et conceptuel, à la façon des virus utilisés comme support d’informations par les biologistes qui veulent communiquer avec le cœur des cellules." Cqfd. Merci d'être venu jusqu'ici. Il est lundi matin, vous ne rêvez pas, vous êtes au bureau.
(*Secrétaires de rédaction, celles qui corrigent les fotes d'ortograffe, qui rient aigu et qui sont douces comme des paquets de cotons. Nan, je suis méchante, elles font aussi de super gateaux au yaourt.)

samedi 15 septembre 2007

vendredi 14 septembre 2007

Références

Hier, je suis allée voir Charly. Film à références : ça commence avec la Mémoire et la Mer du vieux Léo et ça se termine sur le concerto en sol majeur de Ravel. La réalisatrice, Isild LeBesco a 24 ans. C'est son deuxième film. Chris Marker en dit le plus grand bien. Et la critique est unanime.
On y voit deux enfants, l'un pathologiquement adolescent, l'autre prostituée de rase campagne. C'est filmé à l'épaule, en couleur et ça dure 1h30. Film d'auteur, donc, mais jouable. Isild LeBesco était là pour "échanger" à la fin. Un monsieur qui faisait des questions très longues et qui n'étaient même pas des questions d'ailleurs nous a expliqué qu'il y avait vu une illustration du potlach (ce n'est pas de la soupe). Une dame a admiré le côté "silencieux" du flim. Un autre monsieur qui ressemblait au pédiatre qu'on allait voir quand j'étais petite a trouvé remarquable la démonstration du fait que les garçons ne savent pas parler et ont besoin des femmes pour cela. Moi, je voulais juste savoir comment elle avait trouvé son histoire. "L'attrape-coeur" elle a répondu. J'en profite pour vous recommander l'un et l'autre.

mercredi 12 septembre 2007

Le blogage a vécu

Vous en parlais déjà il y a quelques temps. La rumeur court. Il paraît que le blog commence à être un tout petit peu has been. D'ailleurs, il existe déjà un cimetière des blogs (merci Télérama). Car la mode étant ce qu'elle est (éphémère) et les bloggeurs ce qu'ils sont (des souris et des omelettes), le blog n'a plus, et loin s'en faut, l'attrait des premiers jours. L'aspect dialogue étant rarement intéressant. Mais bon, je vous jette pas la bière, euh la pierre. C'est pas une raison pour être désagréable hein. Les gens sont en recherche de convivialité, de distraction, d'échappatoire. A quoi ça sert d'ouvrir un bar si c'est pour jeter les gens dehors ? (C'est mon côté béni oui-oui.) Quand l'horizon est brouillé, faut se concentrer sur le bateau. L'essentiel du truc, selon moi, c'est de revenir aux racines du blogage : raconter. Raconter tout, sa vie, celle des autres, celles qui n'existent pas. Demain, une histoire. Promis. En attendant, je vous laisse cultiver votre jardin.


lundi 10 septembre 2007

17 - 12

On a eu chaud. Failli en prendre pour un mois d'élucubrations stratégiques sur la subtilité des mêlées, de commentaires de Thierry-le-journaliste-sportif (parfois il s'appelle Jean-Pierre aussi). Failli en prendre pour un mois de délire marketing sur les valeurs de l'"esprit rugby". Chers amis argentins, merci, on a même échappé à Patrick Sébastien. (Et en parlant de "valeurs"...)

vendredi 7 septembre 2007

Risque d'ovalie pour les prochains jours




La météo est formelle : un évènement sportif menace. Merci à Rue89 qui se fend d'une petite explication de texte. (Cliquez sur la baballe pour comprendre le lien entre rugby et développement durable. A vue de nez, c'était pas évident. Enfin, si ça permet de recycler certains enthousiasmes...)

jeudi 6 septembre 2007

In nomine [Alt Gr]+[2]

Le petit jeu des noms de famille. Si vous n'avez jamais pensé à tous les noms improbables qu'on trouve dans les pages blanches, je vous le recommande. On réalise qu'il y a un nombre incroyable de Monsieur Cocu et de Madame Vilaine en France. C'est terrifiant. (Enfin, pas autant que ce que je viens d'apprendre auprès de Wiki-je-sais-tout : le tilde, "signe diacritique de l'alphabet latin, utilisé en castillan, estonien et breton", non content d'être un signe d'opposition, peut également tel St Hubert être "chassant" et même serait, à l'origine du début si l'on remonte très loin et en extrapolant un peu, la cause que la croix du Christ ressemble à la croix du Christ... Drives me dam !)

mercredi 5 septembre 2007

La PQR nous fait bien marrer

Dans la rubrique "la presse régionale est mon amie il faut les aimer aussi", je reviens à la charge avec mon Ouesteuh-France sous le bras et cette Une osée : "Depuis nonante jours, la Belgique a le mal du pays". Évoquant la crise politique qui secoue notre cousin d'outre Ardennes, le reporter en mission très peu diplomatique introduit son sujet avec un cadre bruxellois qui "en a gros sur la patate" (on se doute qu'il n'a donc pas la frite) et enchaîne tout de go avec la délicate définition d'un professeur d'histoire de l'université de Louvain : "Le ciment de l'Etat belge, c'est le Roi, l'équipe nationale de foot et la bière". Le Roi appréciera la comparaison. On notera au passage qu'il existe donc une équipe de foot gebelle. Le reste à l'avenant. Le meilleur était bien entendu gardé pour la fin : après avoir noté qu'une nouvelle loi sur le divorce était entrée en application le 1er septembre, le journaliste ose conclure... "Marrant". PQR comme "Pariez qu'on va rire ?"




(A l'heure où j'écris, je note une connexion du ministère de la Justice à Bruxelles. Je tiens à préciser que j'adore la Belgique, que j'ai des arrière-grands-parents belges, que je me tartine un nom de famille pur AOC et que mon prénom, chanté par le plus grand artiste de votre pas si petit pays, me vaut un récurrent "elle est revenue" même quand je ne suis pas partie. Euh, ça ira ?)

mardi 4 septembre 2007

La Der

"Office de Tourisme du Mans bonjouuuuuuuuuuur !" On a une rubrique, en dernière page de Chef d'enbiiiiip magazine. C'est une page un peu lalala promenons nous dans les belles régions de France les dirigeants de PME sont des gens intéressants ils ne font pas que singer le petit chef ils vont aussi dans des bons restaurants jouent au golf ou font semblant et adoooooooooorent l'art. Pour ceux qui suivent : art de vivre la rubrique donc. Bizarrement les forces vives de la patrie, ceux qui se lèvent tôt le matin, ceux qui jouent le jeu ne veulent pas répondre à ça. Ils veulent prouver qu'ils font du bizenaisse qu'ils sont puissants qu'ils en ont une grande et que papa n'a qu'à bien se tenir. Du coup ça fait pas sérieux l'art de vivre. Ils préféreraient que je leur demande leur avis avisé sur la dernière saillie du président ou les 35 heures ben oui les 35 heures cette saloperie. Donc, moi, je rame, je fais le tour de mes amis provinciaux. Dis donc, mon brave, toi qui aimes les rillettes, tu viendrais pas du Mans ? Et tu connaîtrais pas... etc. Là, c'est mon copain Sam qui m'a recommandé quelqu'un qui... etc. Marchand de biens le mec. Naaaaaaaaaan. Si. Ah ben ça va pas être possible. Tu m'aurais dit marchand d'armes, chef des supporters du Muc ou magnat de la presse, à la limite... mais marchand de biens... Nan, pourquoi pas pédophile hein si les pédophiles avaient pignon sur rue ? Ok, j'esgagère. Mais pas loin quand même. Nan faut trouver une solution pour remplir cette putain de page. Hein ? Bon ben je vous épargne les détails parce que votre pause touche déjà à sa fin, que le café refroidit dans le distributeur et que le temps c'est de l'argent. Mais grosso merdo c'est comme ça que je me suis retrouvée à faire des ronds de jambe au Medef. Attention, mesdames et messieurs, aujourd'hui promo sur toute la rédaction : on lèche gratis. "Chef d'enbiiiiiip bonjouuuuuuuuur !"

lundi 3 septembre 2007

Granville, cité idéale


Cette interview tordante de Maxime Gremetz, lue avec un peu de retard dans Ouesteuh-France. Le député communiste ayant choisi de passer ses vacances à Granville, pour soigner une vilaine sciatique.
"Vous savez que vous ne vous trouvez pas sur une terre de gauche, encore moins d'extrême gauche... Votre homologue Granvillais, Alain Cousin, fait partie de l'UMP... (avance gaillard notre normand confrère)
C'est vrai (répond l'homo politicus). Je m'entends très bien avec Alain Cousin. Il ne faut pas confondre bataille politique et querelle d'hommes. Concernant Granville, je trouve que cette ville a une population diverse. Avec des touristes aisés certes. Des salariés aussi. Sans misère, mais je ne me suis pas rendu partout. Je croise des personnes qui vivent de leur salaire, de leur travail. Et l'ensemble est plutôt pas mal. Finalement, Granville ressemble un peu à cette cité idéale, avec moins d'injustices, moins de fossé entre les plus riches et les plus pauvres. Granville est un peu à l'image de la société que les communistes essaient de construire. Il faudrait des Granville partout !"
Ou les charmes de la presse régionale. (La légende précise : "Maxime Gremetz s'autorise la pipe car Granville est un port, ça ne choquera personne." sic)

En même temps, je ne le mettrai pas à l'article. Parfois, l'émotion, la fatigue... Récemment, au téléphone avec un genre de mec important que je tutoie par (fausse) cordialité professionnelle, hésitant entre "salut" et "tchao" j'ai finalement éconduit mon interlocuteur d'un très décontracté... "salaud" ! Je vous rassure, depuis j'ai fait pire.

samedi 1 septembre 2007

Teutonnerie



Je crois que je vais proposer cette musique à la gym suédoise. Si ça n'a pas déjà été fait. Mais le mieux, c'est quand même les costumes. (Eh madame, le bleu, il tend pas bien la jambe !)

Et les paroles pour ceux qui en rêvaient :

Moskau, fremd und geheimnisvoll,
Türme aus rotem Gold, kalt wie das Eis.
Moskau, doch wer dich wirklich kennt,
Der weiß, ein Feuer brennt in dir so heiß.

Kosaken hej, hej, hej, heb't die Gläser,
Natascha ha, ha, ha, du bist schön.
Tawaritsch hej, hej, hej, auf das Leben,
Auf dein Wohl, Bruder hej Bruder ho, hej, hej, hej, hej

Moskau, Moskau, wirf die Gläser an die Wand,
Rußland ist ein schönes Land, ho, ho, ho, ho, ho, Hej
Moskau, Moskau, deine Seele ist so groß,
Nachts da ist der Teufel los, ha, ha, ha, ha, ha, Hej
Moskau, Moskau, Liebe schmeckt wie Kaviar,
Mädchen sind zum küssen da, ho, ho, ho, ho, ho
Moskau, Moskau, komm wir tanzen auf dem Tisch,
Bis der Tisch zusammenbricht, ha, ha, ha, ha, ha

Moskau, Tor zur Vergangenheit, Spiegel der Zarenzeit, rot wie das Blut.
Moskau, wer deine Seele kennt, der weiß, die Liebe brennt heiß wie die Glut

Kosaken hej, hej, hej, heb't die Gläser,
Natascha ha, ha, ha, du bist schön.
Tawaritsch hej, hej, hej, auf die Liebe,
Auf dein Wohl, Mädchen, hej Mädchen, ho! Hej, hej, hej, hej

Moskau, Moskau, wirf die Gläser an die Wand,
Rußland ist ein schönes Land, ho, ho, ho, ho, ho, Hej
Moskau, Moskau, deine Seele ist so groß,
Nachts da ist der Teufel los, ha, ha, ha, ha, ha, Hej

Moskau, Moskau, Wodka trinkt man pur und kalt,
Das macht hundert Jahre alt, ho, ho, ho, ho, ho, hej
Moskau, Moskau, Väterchen dein Glas ist leer,
Doch im Keller ist noch mehr, ha, ha, ha, ha, ha, hej

Kosaken hej, hej, hej, heb't die Gläser,
Natascha ha, ha, ha, du bist schön.
Tawaritsch hej, hej, hej, auf das Leben,
Auf dein Wohl, Bruder hej Bruder ho, hej, hej, hej, hej

Moskau, Moskau, wirf die Gläser an die Wand,
Rußland ist ein schönes Land, ho, ho, ho, ho, ho, Hej
Moskau, Moskau, deine Seele ist so groß,
Nachts da ist der Teufel los, ha, ha, ha, ha, ha, Hej
Moskau, Moskau, Liebe schmeckt wie Kaviar,
Mädchen sind zum küssen da, ho, ho, ho, ho, ho
Moskau, Moskau, komm wir tanzen auf dem Tisch,
Bis der Tisch zusammenbricht, ha, ha, ha, ha, ha

(C'est tonteux, je bats ma coulpe, je rougis jusqu'au serre-tête mais je ne peux m'empêcher de faire le rapprochement avec cette bonne vieille franchouillardise qu'il n'est d'ailleurs pas de bon ton d'apprécier... m'enfin, toutes mes confuses.)