vendredi 27 août 2010

Does a bubble loom in US Treasuries ?


(cliché incroyable d'une bulle qui fait splssssh au mé...ga...ra...len.........ti)

C'est épatant, hein, parce que quand on lit comme ça l'en-tête de la dernière bafouille que consacre un grrrand analyste de la place à ses propres fantasmes prévisions économiques et que votre serviteur doit "traiter" au milieu de dizaines d'autres (un peu comme on traite les rosiers : bouillie bordelaise et grands coups de sécateur), elle sonne gentiment l'innocente question sur la petite bubulle qui pourrait bien éclater entends-tu les Amériques tintinnabuler mon Trésor ?

(missive incroyable d'un certain Pierre D. écrivant au Trésor Public dans les années 1980)

Que nenni mon ravioli. Tu peux toujours essayer de la coincer, la bulle : ça va péter sur le marché des oblig' ricaines et ça va pas être joli joli. Bon mais brèfle. L'idée, c'était de glisser un truc léger curieux moderne et meugnon à la fois qui nous amènerait fort à propos à vous parler des Filles. Parce que, en fait, y en a plein la toâle et des pas que en coton et des que je tiens en haute estime en ce qu'elles remplacent les magazines féminins qui ne me vendent plus de rêve depuis longtemps mais seulement de la pub mise en page entre deux papiers tièdes torchés par des esprits congelés. Alors, que la bloggeuse, c'est la passionnée même, généreuse et tendre à la fois, offrant son intérieur (penderie, progéniture, placards de cuisine, gynéco appliquée) en pâture et s'en cognant pas mal quand même que ça plaise à un maximum de monde puisque si ça plaît à son monde à elle, c'est déjà carton plein.

Dans mon top of the pop, impossible de vous la cacher plus longtemps : Polaroid Girl, que je m'avale un peu honteusement, telle une chouquette géante Nutella miel fleur d'oranger, ou un peu à l'opposé (mauvais goût, mauvais esprit, blagues racistes, photos floues) : Zaza. Ou encore, pour les pages "tourisme - découverte", Céline la londonienne, également rentrée à Paris-ville-lumières dont je vous narrais les tribulations urbaines il y a peu.

La féminité, c'est tellement un don que y a même des djournalistes qui font des papiers sur les cuisinières bloggeuses, les modeuses bloggeuses, les obsédées bloggeuses. Je mets pas tous les liens, j'ai la flemme pis chacun ses mauvais goûts aussi. Mais, j'avoue ce que je préfère, au boulot, pour me détendre entre deux bafouilles d'analyste financier de mes deux, c'est les blogs de mamans flippées et leurs questions existentielles : "le cachemire, c'est développement durable ? les flexipans, tu les passes au lave-vaisselle ? le gris clair, c'est has been ? il a dit "ta gueule" à sa grand-mère, vous avez une adresse de centre de redressement pour mineur ? mon fils est moche, c'est grave ? pourquoi j'ai fait des enfants ? j'ai des vergetures et je sais pas quoi leur faire à bouffer ce soir..." Je sais pas pourquoi, ça me dé-tend.

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Mais pourquoi je m'émeus déjà ? (FYI///J'ai retiré la boîte à meuh à la suite de menaces de poursuite judiciaire par des lecteurs s'étant fait chopé à lire le Retrouved au bureau) (du coup, je fais de l'auto-promo en me couvrant de cendres c'est mal j'ai honte j'espère que je vais gagner plein de sous avec les 5% des 2,90 euros par exemplaire vendu)...


(femme incroyable continuant de laver la vaisselle malgré un début de tumeur au cerveau)

C'est tout décousu. J'en perds la bulle les boules. Ah si, je la tiens : je voulais vous annoncer que je-nous déménage-ons.
La Thilde & G, 9 rue x de x - Paris 9
Vous noterez au passage que je retraverse la Seine, ce qui ne peut pas être une erreur. Alors, voilà, la prochaine fois, je vous parlerai de ma maison à nous, de mes nouvelles adresses à nous, de mon quartier à nous. Que je vais enfin pouvoir vous faire du spectacle vivant comme promis. D'ici là, vous me direz ce que vous pensez de la nouvelle déco du Retrouved. Et mes étagères, tu les aimes mes étagères ?


(homme incroyable croyant encore au Père-Noël)

mardi 24 août 2010

Pistoche & more




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Un petit rayon pour la route ? Une poignée de soleil avant de ranger sandales et marcel ? Une ultime glace avant qu'on se bouffe des congères ?


Venez, venez, amis nageurs, canards de tous poils. Venez chez Joséphine (non pas, et pourtant ce serait dommage de ne pas vous mettre l'eau à la bouche, celle chez qui on mange aux côtés de Gérard Depardieu). Joséphine la piscine. C'est pas n'importe quelle bassine. Une qui flotte sur la Seine, qui pique pas les yeux et qui compte plus de membres du club des dépoitraillés sur le solarium que de membres du club des bonnets néoprène je t'aime. Ttention, le tarif est à la minute passées les deux premières heures.

Et comme on ne se baigne jamais deux fois dans la même ligne, ça coule de source que d'enchaîner sur les bords de Seine qui prennent ces jours derniers, des airs de guinguette boale. Entre l'allée Arthur Rimbaud et le pont François Mauriac, ces baignoires de bon aloi où mijotent de succulentes aquatiques. Plus loin, des poufs version hippie j'm'en fous d'être mal assis, des canapés blancs comme au Ibiza's bar de Pleugueneuc, des grandes tables en bois sauce berlinoise on se la colle en famille... A chacun sa nage. Allez, tous à la pistoche !