mardi 6 mars 2007

Maa maa maa... oh toh toh toh

J'aurais mieux fait d'aller manger des sushis...
La soirée politique a été indigne de tout commentaire. Pour ma part, j'en retiendrai l'audacieuse choucroute d'Audrey Pulvar. Et cette inquiétante tendance à faire parler les "citoyens". Parmi les représentants de la société civile invités ce soir-là sur le plateau pour incarner les "problèmes quotidiens des Français", l'une s'inquiétait de ne pas avoir obtenu de réponse "sur comment irradier la précarité". L'autre regrettait que tous les politiques ne puissent se mettre ensemble pour proposer des solutions. Sourire crispé de Besancenot et de Villiers. Réponse docte de Coppé : "Des fois, ce n'est pas possible". C dans l'air, rediffusé peu après, s'intéressait à l'ardent sujet des sondages. De la pertinence des modèles de prédiction, de l'évolution des pannels par rapport à celle de la population, du problème des sondages commandés par (le FN, les RG...) et bien évidemment de la plantade de 2002. Roland Cayrol, président du CSA : ce qui aurait dû inquiéter n'était pas tant la montée de LePen que l'effondrement de Jospin. Mais alerter sur ce point deux semaines avant le vote, après quatre ans de mise en scène UMP-PS... Il faut revoir cette émission de toute urgence si vous l'avez manquée.
(Dans l'actualité ouébienne, j'en profite pour vous signaler le dernier billet de Ma vie numérique, chez Télérama, Magic paddle et en particulier la vidéo Japanese Tradition qui vous permettra de comprendre le titre.)

4 commentaires:

La Thilde a dit…

C'est marrant, dès qu'on (je) aborde des sujets sérieux... mon audience baisse. Et ça me mine vous pouvez pas savoir ! :)

MILOCHKA a dit…

genial le film des sushis. oui effectivement, un sashimi paraissait plus digeste.

La Thilde a dit…

n'est-il pas chère... rdv lundi prochain ?

Anonyme a dit…

Les deux vidéos de Magic Paddle n'ont pas non plus manqué de m'émouvoir...Un beau cadeau que tu as fait à tous tes lecteurs hardcore gamers (comprendre amateur de jeux vidéos ayant commmencé sur un atari à cassette à programmer ses jeux tout seul le dimanche au lieu d'aller tout simplement dans la cour de récré jouer avec Joachim et Eudes), fut il les compter sur les doigts d'une main