jeudi 26 avril 2007

Swinging Bach

Les Pâques sont passées mais il n'est pas trop tard pour vous parler de Bach. Chez les Bach, on est musicien de père en fils, une sorte d'artisanat familial. L'histoire retint Jean-Seb. Carrure historique en plomb massif qui écrase ses contemporains et leurs successeurs jusqu'à la vingtième génération, oeuvre tellement large qu'en demandant à tous les critiques autorisés de faire une ronde, on n'arriverait encore pas à en faire le tour. Difficile de faire court sur le bonhomme : une intégrale compte en moyenne 170 CD. On se concentrera sur la Passion selon St Matthieu. A écouter ici, avec l'orchestre de musique baroque d'Amsterdam. Il faut fermer les yeux et oublier le décorum prout prout église-musique classique qui se prend très au sérieux.
Parfois certains jazzmen s'autorisent à dire que Bach, ça swing. C'est pas faux mais des fois, je me prends carrément à rêver à une Passion chantée par une troupe en treillis baskets sur un terrain vague. Qui raconterait la fin tragique de ce gosse juif et palestinien, futur agitateur révolutionnaire qui choisira le camp des pauvres. Mais bon...
Ce soir, une conférence sur le podcast : "une révolution pour les médias ?" dans l'amphi de l'abbé Grégoire aux Arts et Métiers. Entrée libre et vidéo mise en ligne sur le site de l'école.
Enfin, ce feuilleton désopilant met en scène les aventures de l'agent Airhole et de sa BEVU (Brigade d’Encouragement au Vote Utile). Détournement de roman-photo, Claire Chazal en guest star, la campagne en toile de fond. C'est déjà autant de bonnes raisons pour aller voir le dernier épisode.

(Dans le titre, l'extrait de "Ségo et Sarko sont dans un bateau", pour les retardataires)

3 commentaires:

Brice a dit…

Comme il y a zéro commentaire pour ce post et que je tenais à te féliciter "personnellement" pour ce blog, je le fais là et je fais une pierre deux coups:

- Tu es flattée
- Tu es heureuse d'éviter le bide.

Salut.

Anonyme a dit…

Et tu te fais de la pub petit malin...

Brice a dit…

Peut-être.