mercredi 18 octobre 2006

L'Oustarlie, c'est loin

Bon, une promesse est une promesse. Elle n'engage que ceux qui veulent y croire. Mais faite devant témoins, la promesse est une sorte d'engagement incompressible qui ne connaît pour seule exception que la résolution du Nouvel An, prise non pas pour être tenue mais pour trouver un truc à dire entre le gui et la bise aux gens qu'on ne connaît pas.
Donc, j'avais promis d'être drôle. Et, hier, j'ai promis à Sou de parler d'elle. Et comme c'était une soirée de départ, des au revoir pudiquement arrosés, je ne pouvais pas refuser. Déjà, pour elle, j'avais loupé le Grand Débat entre nos pachidermes socialistes. Un débat de haute tenue, si l'on en croit Libé ce matin qui se concentre sur les choix de garde-robe des différents candidats, et les commentaires à la conférence de rédaction de l'autre très bon quotidien où je travaille. "J'en ai encore mal aux cheveux" soupirait M.
Heureusement, aujourd'hui mercredi, le Canard est de sortie et la politique reprend des couleurs. En couverture, ce dessin de Pétillon que je décris pour les copains expats qui ne le verront pas de suite : "Sur la Turquie, Ségolène pense comme les Français." En dessous, un journaliste demande à ladite : "Et sur les sondages ?" "Pareil".
J'en reviens à Sou. On était aux Ginettes, pas nombreux mais là quand même et contents d'y être. Pourtant, les Ginettes, depuis cet hiver, je veux plus y aller. Les départs, ça me fout le cafard. Et l'Oustarlie, ça me semble tellement loin.
Mais pour reprendre les mots de l'intéressée, "des fois, l'amitié, ça dépend pas du temps qu'on a passé ensemble". Depuis quand on se connaît Sou ? Pas des masses. On s'était rencontrées au Lucernaire, la pompe à bières des gosses de la rue Notre-Dame-des-Champs. Tu m'avais posé des questions indiscrètes. Je t'avais trouvée gonflée, gonflée marrante.
Cet après-midi vers 15h, tu fais un truc vachement plus couillu : tu montes dans un avion pour aller au bout du monde, pour grandir un peu, recommencer tout dans un paréo à fleurs. Je ne t'imagine pas le faire autrement qu'avec le sourire. Mais si dans l'avion, les turbulences ont raison de ta belle détermination, pense aux enfants sur leur îlot-musée qui jouent à faire des cocottes en papier et des papiers sur les cocottes, tu verras l'îlot petit petit et droit devant ton Oustarlie qui te tend ses bras bronzés. Chapeau Sou ! Et bon vent, comme on dit chez nous.
Sinon, un excellent article sur une autre île, dans Libé encore : la fin de quatre siècles de tradition féodale à Sercq, une des anglo-normandes qui gardent les portes maritimes de la Normandie. "L'île aux vassaux fantômes" a titré un facétieux SR. C'est dans l'édition papier, allez l'acheter ! (dans quelques mois, un Libé papier sera peut-être un collector et on aura une raison de moins de lire les journaux)
Enfin, pour rigoler un peu, ce site qui allie graphisme et actualité. Même mes amis de droite, ça les fera sourire. Oilà, c'est tout pour aujourd'hui. Je sais tenir mes promesses bordel.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Hola Thilde! yo tb se mantener mis promesas aunque sea don retraso (esa frase me ha marcado :P), y lo prometido es deuda, asi q aqui tienes mi pequeña aportacion a tu blog.
No esta mal la idea de compartir las ideas en un espacio internet y que todo el mundo pueda verlas, es un poco "exibicionista"(por el hecho de mostrar su interior en publico) y a la vez interesante mientras no se convierta en un diario privado. Se nota ese toque de periodista de actualidad que llevas dentro, ya q los posts que he leido suelen llevar un toque de politica en alguna linea :P
Aki te dejo mi direccion www.lacasadealesia.net de momento solo hay fotos de algunos viajes...espero q pronto tb tengamos nuestro propio espacio personal cada compañero de piso.
1 Beso
j.

La Thilde a dit…

euh... gracias !