jeudi 17 février 2011

Le Cac 40 ou...


Messieurs, mesdames, mécréants... vous n'y croyiez plus hein ? Ah, je ne comptais tout de même pas revenir sur le Retrouved, délaissé pendant si longtemps, sans un certain panache ni de grandes nouvelles. Aussi, vous annonce-je non sans fierté ... que me livrant toujours corps et âme à l'information financière, j'ai quand même fait un sacré grand ménage dans les priorités de ma life et décidé en commun accord avec mon plaid angora que 2011 serait placée sous le signe des sexy-abdos, des petits restaus et du tricot. Donc, toutes mes confuses mais ici, grosso merdo, ce sera repos. (Exception faite de tout de suite.)

Ci-dessus, une illustration, pour illustrer : mon goûter. Pour la saison automne-hiver 2010, j'ai choisi la mandarine égyptienne (grosse inflation cet hiver, je t'ai mis le cours du jus d'orange en lien dans la photo si ça t'intéresse, tu verras c'est interactif et fort de fruit) et des dates israéliennes que si tout le monde en mangeait, le monde serait plus beau. Et plus détendu, rapport aux fibres.

Parce que niveau décontraction, c'est pas encore ça pour le monde merveilleux de la finance. On sent bien des petites envies de foutre les voiles d'ailleurs. Aaaaah le parfum musqué des anciennes colonies...
"L'intérêt de la Chine pour le continent africain, et particulièrement pour sa partie subsaharienne, est bien connu. En 2010, la Chine est le premier partenaire commercial de l'Afrique qui fournit un tiers de ses importations de pétrole, 5% de ses importations de minerais de fer et 14% de son bois de charpente. Sa dépendance est forte dans un certain nombre de domaines : 85% de ses importations de cobalt (Afrique du Sud, Congo) et 50% de ses importations de manganèse viennent d'Afrique", souligne la Compagnie Financière Edmond de Rothschild.

"Certes, la Chine acquiert des réserves minières et pétrolières, à l'instar de Sinopec qui a racheté Addax Petroleum pour 7 milliards de dollars, mais elle s'engage aussi en participant au développement des infrastructures en échange d'approvisionnements à long terme."

"L'Inde a également procédé à des rachats de champs pétroliers au Soudan pour le groupe d'Etat ONGC et au Kenya pour le groupe privé Essar. Elle s'intéresse également à d'autres secteurs plus proches de la consommation. Par exemple, Barthi Airtel a acheté le groupe de télécommunications panafricain Zain pour 10 milliards de dollars. Le groupe indien Karuturi est devenu le premier producteur mondial de roses grâce à la location de 310.000 hectares en Éthiopie et au Kenya. S'il est courant de redouter une forme de spoliation des ressources par le biais des rachats ou locations de terres, cette politique d'investissements directs de la Chine, de l'Inde et des pays du Golfe semble constituer actuellement un accélérateur de développement."
Et zioupla, comment je t'évacue le problème en une phrase hop t'as rien vu ! Merci pour les fleurs ! (Le Guardian avait fait un très bon papier sur le pompage des ressources en eau par les plantations de roses en Afrique, à l'occasion de la St Gnangnan.)

Et, euh, cette histoire de régulation censée limiter/encadrer la spéculation : en Europe, elle fait la Une des canards écos mais pas grand chose de plus et aux Zétazunid'Amérik, elle prend un AN de retard... c'est du détricotage ou je m'y connais pas ! (si vous m'écoutez pas, je vous préviens, je m'immole sur ce blog.)

Je vois bien que ça vous fait pas rire, mais moi non plus vous croyez quoi ? quand on lit c'qu'on lit et qu'on voit c'qu'on voit...
"Le prochain Nouvel An lunaire inaugurera une nouvelle année du Lapin, selon le calendrier chinois. A cet égard, les cinq dernières années du Lapin ont été très favorables aux actions américaines, avec une performance moyenne du S&P500 de 13,8%. Ces années se révèlent en revanche très volatiles, les trois dernières reflétant successivement le vif rattrapage de 1975, le krach de 1987 et la création de la bulle des valeurs technologiques de 1999." (CMC Markets)
... et la vente à découvert heing (je vous mets en lien sur la photo, il faut cliquer, un site de toute fraîcheur, Finanbulles qu'y s'appelle, et qui t'explique en vidéo comment pourquoi et c'que c'est donc). (Un peu plus bas, l'intéressante intervention d'André Orléan, qui nous décrypte pourquoi le principe de concurrence marche dans l'économie réelle mais pas sur les marchés). Bercy bien.


Si vous voulez être encore un petit peu plus énervé, ce papier sur les conflits d'intérêt chez les patrons du Cac 40 par SoBiz. Un homme azerty en vaut deux.

mardi 21 décembre 2010

Inside Job : nous sommes dirigés par des ados LOL

Witold Gombrowicz disait qu'une des particularités de la modernité résidait dans l'infantilisation des peuples. Après quatre ans à faire du "journalisme financier", dont deux à la City, j'en ai ma claque des discours culpabilisants "si vous détruisez le système, vous détruisez des emplois" ou faussement arrangeants genre "on peut l'améliorer le système" (le rendre moins pire, dans la dernière version).

Il y a eu plusieurs ouvrages de dénonciation sur les vices et versa du Système, mais le documentaire Inside Job, qui s'appuie sur les travaux de l'économiste Raghuram G. Rajan a le mérite de faire assimiler quelques petites choses, même s'il n'évite pas la caricature et les simplifications, même à une salle de retraités dans un MK2 un lundi soir.

Je crois que le but avoué de ce documentaire était de mettre le spectateur en colère. Oh ben, ça a pas loupé : les copains goguenards, qui sortent en couples et font des blagounettes à tout bout de champ, ils étaient fâchés cramoisis ça tonitruait fallait voir, à la sortie. La femme enceinte du rang de devant a failli se démonter la tête à force de la secouer en signe d'incrédulité. Et la petite Yvette et son mari, ils étaient navrés navrés qu'on a crû qu'ils allaient se mettre à pleurer ou à fabriquer une bombe ou les deux.



Dans Inside Job, on a droit aux confessions de DSK... "J'étais à un dîner avec toutes les huiles de la finance mondiale..." et là, il balance : les mêmes qui luttaient contre la régulation des marchés insistent auprès des responsables politiques : "Nous sommes trop gourmands. Fixez-nous des limites". Au journaliste étonné, DSK répond : "A ce moment-là, ils avaient peur".

De mon époque londonienne, je me souviens particulièrement d'un discours de Mervyn King, le gouverneur de la Banque d'Angleterre, qui accusait les marchés d'hubris, de démesure coupable, parce qu'irrationnelle et dangereuse. C'est exactement ce qui s'exhale du film documentaire de Charles Ferguson (qui ne sort pas de nulle part non plus, dans le genre consultant grassement rémunéré, avec un mocassin dans chaque ministère sensible) : les financiers sont tels des adolescents en proie à leurs pulsions, qui gouverneraient le monde et, ayant merdé dans les grandes largeurs, demandent finalement aux parents de les sortir du mauvais pas dans lequel ils se sont mis.

(Dans la même veine : How I caused the credit crunch. Et puisqu'on est dans la critique économique, jetez donc un oeil à l'Argent Dette de Paul Grignon, dessin animé fort instructif.)



En attendant, rassurons-nous, rien ne change : on continue de spéculer amplement sur les matières premières au risque d'affamer les pays producteurs eux-mêmes, certains font leur beurre de la crise de la dette européenne et les hedge funds pourraient passer entre les mailles de la surveillance bancaire outre-Atlantique... Enfin, ce chiffre intéressant, extrait d'une étude du CCFD : "plus de 125 milliards d’euros manquent dans les caisses des États du Sud du fait de la seule évasion fiscale des multinationales, soit cinq fois la somme nécessaire pour éradiquer la faim dans le monde, selon la FAO".

Joyeux Noyel !

jeudi 16 décembre 2010

Comme un Noël avant l'heure

Bon, on va pas se raconter la messe, comme dit Collègue. Alors tous mes voeux, en pré-clôture de cette curieuse année qu'a été 2010. Je vous souhaite des toasts débordants d'à propos, une forme insolente, bésef de bisous et du rab de dessert.

Et parce que La Plus Belle Ville du Monde réserve parfois de divines surprises, je vous fais partager le premier cadeau, que j'ai reçu hier : Thomas Dutronc, mouillant sa chemise, à l'improviste (et au Dit Vin, plus précisément) avec ses potes, des habitués, des badauds curieux et mon papa comme un fou, marquant la cadence de la tête et applaudissant à tout rompre à chaque solo.


mardi 7 décembre 2010

A Mad Man ou comment fuber

Boire en fumant, fumer sa pinte, etc.


(en lien sur la photo, un papier nécessaire sur un sujet difficile, comme disent les critiques de Télérama : peut-on boire autant que dans Mad Men ?)

Jamais bien compris le succès de Mad Men, téléchargée sous la tendre pression de ma souris et du diktat féminin ambiant. Le côté belles sapes dans scenario vide, très peu. Par contre, si l'on veut du sujet vintage ambiance enfumée, je prescrirais Boardwalk Empire, série où selon l'expression consacrée, ça boit like a fish et fume like a chimney.

Quitte à faire de la réclame, pour ceux qui voudraient, à Paris, s'en griller une sans se les conditionner façon Picard, parce qu'aujourd'hui la prohibition est davantage du côté de la cibiche que de l'eau ferrugineuse, un "smoke easy" absolument pas caché (contrairement à celui du haut de la rue des Martyrs dont je vous parlais tantôt). Chez Sylvain, rue Manuel (9e). On y fume, ouvertement. C'est bon parce que c'est interdit.

Tenu par Sylvain, qui perpétue le souvenir de son amie regrettée Dalida et dit pis que pendre d'Orlando ce fumier. Faut un peu répéter pour les commandes (en même temps, c'est comme chez Madame Paulo, on n'est pas aux pièces non plus) mais il retient votre prénom, oublie le nombre de demis après 23h et adore parler fleurs. Il arrive qu'entre deux papotes, il passe derrière le rideau du fond et revienne en canotier. C'est son genre, charmant, gouailleur, brut de décoffrage.


Edit : ce samedi, c'est son anniversaire à Sylvain. On vous dit pas quel âge mais y aura du pestacle. Transformiste, en général, grandes tenues sur petite scène. Sortez votre boa et votre meilleur ami, c'est facile à reconnaître y a des rideaux roses et personne sur le trottoir.


(Si tu tapes "prohibition party" dans gougueule, tu tombes sur les Ricains qu'y croient encore et vice versa les Londoniens qui s'en servent de prétexte pour godailler jusqu'à plus soif.)

mardi 23 novembre 2010

Numéro zéro

Pour faire bonne mesure, et parce que j'adorais leur guide quand j'étais à Londres, je dois vous parler aujourd'hui de Le Cool. Un guide urbano-branchouille qui distille ses trouvailles sur une dizaine de villes dans le monde, en ration hebdomadaire, pour enchanter votre quotidien (la partie nocturne, essentiellement). J'attendais ma dose, telle Rénatan Démétan. On ne se quittait plus, pour ainsi dire.

Vincent, Andrew et Daniel (Midnight Juggernauts - Londres ICA - juin 2008 - photo : Robert Dylan Walker)


Quand j'ai découvert le numéro zéro de la version parigote, j'avoue, au début, j'ai eu un drôle de sentiment de déjà-vu. Entre le Connétable, le goûter Arte Radio, et les Midnight Juggernauts... je me sentais comme à la maison. Y a deux ans. Culture underground un peu en surface, quoi. (Et sinon, les Nuits Capitales tapissent le métro depuis trois bonnes semaines. Et puis l'étonnante idée de conseiller sérieusement l'expo sur la mort de la mère de Sophie Calle, hmmm... perso, j'ai pointé au Palais de Tokyo parce que y avait une queue longue de trois heures à Larry Clark et un début de pluie glacée... et j'ai béni le ciel d'y être allée avec la personne la plus gaie que je connaisse.) Mais là où j'ai pleuré, c'est l'opéra à l'UGC. Pitié, restez chez vous et écoutez France Musiques. Quitte à perdre totalement l'ambiance et la qualité sonore, c'est gratuit.

Espérons que les numéros suivants décollent un peu.

Trois petites photos de retour de Prague. Que le tchèque de l'humour il en a à revendre. Y a qu'à lire Kundera.

Classique, l'imagerie soviétique dans les anciens pays occupés. Bon esprit.

Eheh, un peu plus osé... (Balbin, c'est la bière locale)


Mon préféré : le lounge tamisé avec des mots évocateurs en français sur les murs... et des vidéos en boucle de Bob l'éponge ! Tchexy !

La prochaine fois, je vous parlerai du Noël danois que je vais célébrer ce vendredi avec un peu d'avance et mon saumon favori. Glögg, vodka, saucisses et blondinets torchés jouant aux chaises musicales. Jubiiiii.

mercredi 17 novembre 2010

Quand me vient le Rhône en Bouche

Au départ, je voulais vous parler de hammam mais ça s'est fini que j'ai failli choper une pneumonie dans mon string en papier alors que l'eau froide dégoulinait à grands flots des parois de la cave, dans laquelle on m'avait enfermée pour me faire suer, sur ma cellulite totalement indifférente au choc thermique. Enfin, au moins autant qu'à mes claquements de machoires la poulette du Paris-Marrakech en charge de "rebrancher les plombs". Au final, je suis repartie avec sur mes bleus (bien vue la déco "petits paniers par terre et meubles à angles biscornus qui ne servent à rien" pour jouer au roi du silence), les habits collés par un savon noir aussi naturel que résistant, en me promettant de ne pas utiliser le ticket retour sans une lampe frontale et des kleenex.

A ce stade-là, vous comprenez qu'il me fallait un petit remontant.

Le Rhône en Bouche. Je vous épargne les subtilités des nuances en terme de saveurs du bœuf bourguignon, ci-dessous. La meilleure critique que j'ai trouvée (lien ci-dessus, gym des yeux hop là) est américaine, oui monsieur, parfaitement, ces gens-là savent vivre : apéros-entrée-plat-dessert-une bouteille à deux, on mégote pas (par contre, ils savent pas lire : les 7 euros de "bouchon", c'est pas selon le sort que tu réserves à la bouteille ! c'est juste pour la laïssence buddy).



Du coca light, on y arrive. Je m'étais promis, donc, d'aller goûter aux plats de cet ancien médecin, que je vois presque tous les jours fumer devant son pas de porte, en remontant de la place Saint-Georges.

L'avisé conseil venait, rendons à César, de Sarah, spécialiste internationale des aventures de Pénélope Cruz et Britney Spears, et coiffeuse dans le civil. Entre deux exégèses sur les probabilités comparées de prendre du cul ou du ventre quand on arrête de fumer, la gironde lyonnaise m'avait confié le secret de sa survie gastronomique à Paris : la fameuse "cave à manger" d'à côté, selon l'acception du proprio. Un type qui va tous les jours faire ses courses dans les primeurs du quartier, c'est frais quand même.

Si vous avez deux minutes (et c'est une litote), n'hésitez pas à lui tailler le bout de gras, au patron. Michel qu'y s'appelle. Il va d'abord vous recommander les vins qui vont bien avec le plat. Ah oui, plat unique (vérifiez si vous aimez : l'ardoise est toujours en vitrine), mais verres pluriels. Puis, si le service est sur la fin ou que votre tête lui revient, il vous fera par le menu le récit de ses vies antérieures. En vrac : de la pneumologie, de la publicité, une librairie spécialisée en polars, où se sont croisés Ellroy et Varga (enfin, "croisés", c'est une formule de journaliste, on se comprend).

Résultats des (three) courses : ce fut bon. Deux jours plus tard, on y est retournés avec les fines gueules de la famille. Ce (re)fut bon. Là, quand c'est bon deux fois de suite dans la même semaine, avec rien à redire et plein de choses à raconter, c'est qu'il faut vous donner l'adresse. Avant qu'elle soit trop courue, si vous voyez ce que je veux dire. Parce qu'on est pas loin de la rue des Martyrs et qu'il y a une vingtaine de places à tout casser.


La prochaine fois, je vous parlerai de cette expo admirable dans le sous-sol du palais de Tokyo, où entre les gravats et les fils dénudés, on peut observer le décès filmé de la mère de Sophie Calle. A la fin, elle reconnaît qu'elle ne vit pas tout ça très bien. Et elle se résout à appeler une voyante.

Un dernier mot pour la route. "QUIPROQUO, nm. : Confusion malencontreuse et d’effet comique entre plusieurs personnes ou problèmes d’ordres différents, qui résulte généralement dans l’invasion de la Pologne." (extrait de l'optimal Dictionnaire du Pire, que je veux bien pour Noël, avec ce coffret collector des Prix Albert Londres vidéos si jamais il reste des sous merci). En ce qui me concerne, je vais tenter d'envahir la République tchèque ce week end. Et le hammam de l'hôtel, avec mon électricien préféré. On ne sait jamais.

mercredi 3 novembre 2010

Mon côté Germaine

(œillade aux amis de Mon côté Manouche, qui militent pour leur part contre le réchauffement climatique en foutant le feu aux salles de concert)



En flânant de ci-de là, que trouve-je ? Ce petit poème de circonstance (si Carrefour vend déjà des calendriers de l'Avent, je peux bien vous ramener mes Rois Mages non ?)

Three Wise Ones

The three wise men
Travelled for days before reaching Bethlehem
And arrived after the birth
They stood and viewed the scene in awe
And knelt reverently in the lords presence
Then gave their gifts of Gold, Frankincense and Myrrh

The three wise women
Would have stopped to ask directions
And arrived before the birth
They would have delivered the baby
Then they would have cleaned the stable and cooked a meal
Before giving the baby really useful gifts

C'est mon côté Germaine ; ça me dilate la rate. J'en pleurerais presque.

En #2, ce lien pas croyable parce que c'est la semaine de la Finance solidaire alors quand même youpi quoi. Merci Jessy. Y a des gens foutrement généreux.

En #2 bis, une histoire de mon crû, rapport à un matelas qu'est creusé en son mitan et qui fait de la Princesse au petit pois et du Bel au bois dormant une pagaille de chairs entremêlées (la nuit) et d'esprits chagrins (le jour).

J'appelle Emmaüs pour savoir s'ils veulent passer le prendre. Ils me répondent qu'ils ne se déplacent pas pour si peu (il faudrait ajouter d'autres meubles ou encombrants, j'ai proposé le voisin paraplégique mais ils n'avaient pas l'air intéressés).

Clémentine, la petite collègue de boulot, me demande puisqu'elle a entendu que je voulais donner un matelas si elle ne pouvait pas en être la bénéficiaire. Je lui dis que bien sûr, mais ça peut aller pour une personne, pour deux bof. Elle répond : ah oui, il faut que je vérifie avec la personne à qui je vais louer alors.

- gné ... ?

- Ben oui, j'ai hérité d'un appart et je dois le meubler pour le louer, ça coûte trop cher...

En #3, et en vrac parce qu'on va pas y passer la Noël, des groupes facebook comme même Germaine elle aurait pas osé : "Mes enfants me vouvoient, et alors ?" et "Brest, c'est mieux que Rennes". Sauf que, en fait, depuis que Guiseppe a sa page, moi j'en mouille mes bas de contention.

Pour fêter la naissance du Chraïst, rappelez moi de vous parler de Charlie Bukowski, que je sors voluptueusement de mon sac mémère entre Pigalle et Falguière. Ce qui, entre nous soit dit, est déjà un putain de grand écart.