On est toujours trop bavard. Je vous dis au revoir. A dans dix jours.
mercredi 28 mars 2007
lundi 26 mars 2007
dimanche 25 mars 2007
Art and arse
TTC ? Faut dire, c'est vraiment juste une histoire de claque sur les fesses. Un truc pour émoustiller les jeunes coincés à la recherche de la cool attitude. Genre :
vendredi 23 mars 2007
Pharmacopter
Au British (musuem) se tient en ce moment une exposition qui devrait intéresser ma copine JL, et tout un chacun dans la mesure de sa curiosité. C'est l'histoire d'un mec. Et d'une femme. Racontée sur le mode "Dis-moi quels médocs tu prends, je te dirai qui tu es". 14000 par tête de pipe. Et un cancer au bout.
Vu dans les bacs à merde anglais, cette Une : "Elle reçoit un anneau gastrique pour ses 15 ans". Page suivante : la nouvelle tenue de Vic Beck. Comme dirait l'autre :
Vu dans les bacs à merde anglais, cette Une : "Elle reçoit un anneau gastrique pour ses 15 ans". Page suivante : la nouvelle tenue de Vic Beck. Comme dirait l'autre :
mardi 20 mars 2007
I ain't bovvered
(Blair joue, dans son propre rôle, pour ce sketch avec Catherine Tate, actrice de comédies britiches. Le prime minister s'y moque d'un tic de langage populos : "I ain't bovvered". Littéralement (ou presque) : "je n'en ai cure". Ce sketch a été réalisé pour le "BBC Red Nose Day fundraising programme of 2007". L'équivalent du Téléthon. Official link in the title.)
lundi 19 mars 2007
mardi 13 mars 2007
lundi 12 mars 2007
dimanche 11 mars 2007
vendredi 9 mars 2007
jeudi 8 mars 2007
C'est la poule qui philosophe
Pour la journée de la femme, Simone Weil se rallie à Sarkozy. Merci. Non, c'est trop. Côté masses, je veux dire côté télé, c'est révélateur : pas de soirée spéciale mais un choix subtil qui balance entre Police scientifique, Bond, appelez-moi Bond et ce documentaire programmé par Arte sur des femmes albanaises qui décident de vivre en hommes. Heureusement, il reste quelques exceptions.
Et puisque selon l'adage du titre (ne me demandez pas avec qui je traîne passées 22h)... une idée que j'ai eu ce matin en me rasant (libération de la femme oblige) et que je vous livre en vrac : et si la démocratie ne valait que parce qu'elle donne l'impression au peuple de gouverner, garantissant la paix sociale et le renouvellement, artificiel mais nécessaire, des chefs. Comme si on ne savait pas depuis longtemps qui sont ceux qui nous gouvernent. Cf cette série anglaise sur les haut-fonctionnaires et leur influence au long cours... (en lien, aujourd'hui, rien à voir : la Suisse envahit le Liechtenstein)
Et puisque selon l'adage du titre (ne me demandez pas avec qui je traîne passées 22h)... une idée que j'ai eu ce matin en me rasant (libération de la femme oblige) et que je vous livre en vrac : et si la démocratie ne valait que parce qu'elle donne l'impression au peuple de gouverner, garantissant la paix sociale et le renouvellement, artificiel mais nécessaire, des chefs. Comme si on ne savait pas depuis longtemps qui sont ceux qui nous gouvernent. Cf cette série anglaise sur les haut-fonctionnaires et leur influence au long cours... (en lien, aujourd'hui, rien à voir : la Suisse envahit le Liechtenstein)
mercredi 7 mars 2007
Hum, ça sent le napalm !
En lisant l'excellente lettre quotidienne de Télérama, j'ai appris que certains sites (un turc en l'occurence) élisent le fameux "the smell of the napalm in the morning" en tête d'un classement des scènes d'anthologie. Etrange tout de même. Et aujourd'hui, comme tous les mercredi, sortent les lots de comédies déjà éculées, de films d'action cent fois répétés, de divertissement à grosses ficelles, pop corn-kleenex, larme facile et blagounette pétaradante. Ne serait-il pas temps d'agir ? Et faut-il ? (priver les bonnes gens de leur bonne soupe...etc, c'est une question)
Lors de la remise des Césars, Pascale Ferran, la réalisatrice de la coquine de Chatterley alertait sur la situation du cinéma français d'auteur en ces termes : «Leurs auteurs, de Renoir à François Truffaut, de Jacques Becker à Alain Resnais, avaient la plus haute opinion des spectateurs à qui ils s'adressaient et la plus grande ambition pour l'art cinématographique. Ils avaient aussi, bon an mal an, les moyens financiers de leurs ambitions. Or, ce sont ces films-là que le système de financement actuel, et en premier lieu les chaînes de télévision, s'emploie très méthodiquement à faire disparaître.» En appelant aux candidats à la présidentielle. «Il leur reste 55 jours pour oser prononcer le mot "culture".»
Faut-il le rappeler, le bouclage financier de Lady Chatterley a dû se faire, du côté des chaînes, avec le seul soutien du secteur de production télé, pas ciné, d'Arte. (Pour la peine, aujourd'hui, vous regarderez une de mes scènes préférées : l'arrivée de l'aviateur André Jurieu au Bourget dans la Règle du jeu de Renoir.)
Lors de la remise des Césars, Pascale Ferran, la réalisatrice de la coquine de Chatterley alertait sur la situation du cinéma français d'auteur en ces termes : «Leurs auteurs, de Renoir à François Truffaut, de Jacques Becker à Alain Resnais, avaient la plus haute opinion des spectateurs à qui ils s'adressaient et la plus grande ambition pour l'art cinématographique. Ils avaient aussi, bon an mal an, les moyens financiers de leurs ambitions. Or, ce sont ces films-là que le système de financement actuel, et en premier lieu les chaînes de télévision, s'emploie très méthodiquement à faire disparaître.» En appelant aux candidats à la présidentielle. «Il leur reste 55 jours pour oser prononcer le mot "culture".»
Faut-il le rappeler, le bouclage financier de Lady Chatterley a dû se faire, du côté des chaînes, avec le seul soutien du secteur de production télé, pas ciné, d'Arte. (Pour la peine, aujourd'hui, vous regarderez une de mes scènes préférées : l'arrivée de l'aviateur André Jurieu au Bourget dans la Règle du jeu de Renoir.)
mardi 6 mars 2007
Maa maa maa... oh toh toh toh
J'aurais mieux fait d'aller manger des sushis...
La soirée politique a été indigne de tout commentaire. Pour ma part, j'en retiendrai l'audacieuse choucroute d'Audrey Pulvar. Et cette inquiétante tendance à faire parler les "citoyens". Parmi les représentants de la société civile invités ce soir-là sur le plateau pour incarner les "problèmes quotidiens des Français", l'une s'inquiétait de ne pas avoir obtenu de réponse "sur comment irradier la précarité". L'autre regrettait que tous les politiques ne puissent se mettre ensemble pour proposer des solutions. Sourire crispé de Besancenot et de Villiers. Réponse docte de Coppé : "Des fois, ce n'est pas possible". C dans l'air, rediffusé peu après, s'intéressait à l'ardent sujet des sondages. De la pertinence des modèles de prédiction, de l'évolution des pannels par rapport à celle de la population, du problème des sondages commandés par (le FN, les RG...) et bien évidemment de la plantade de 2002. Roland Cayrol, président du CSA : ce qui aurait dû inquiéter n'était pas tant la montée de LePen que l'effondrement de Jospin. Mais alerter sur ce point deux semaines avant le vote, après quatre ans de mise en scène UMP-PS... Il faut revoir cette émission de toute urgence si vous l'avez manquée.
(Dans l'actualité ouébienne, j'en profite pour vous signaler le dernier billet de Ma vie numérique, chez Télérama, Magic paddle et en particulier la vidéo Japanese Tradition qui vous permettra de comprendre le titre.)
La soirée politique a été indigne de tout commentaire. Pour ma part, j'en retiendrai l'audacieuse choucroute d'Audrey Pulvar. Et cette inquiétante tendance à faire parler les "citoyens". Parmi les représentants de la société civile invités ce soir-là sur le plateau pour incarner les "problèmes quotidiens des Français", l'une s'inquiétait de ne pas avoir obtenu de réponse "sur comment irradier la précarité". L'autre regrettait que tous les politiques ne puissent se mettre ensemble pour proposer des solutions. Sourire crispé de Besancenot et de Villiers. Réponse docte de Coppé : "Des fois, ce n'est pas possible". C dans l'air, rediffusé peu après, s'intéressait à l'ardent sujet des sondages. De la pertinence des modèles de prédiction, de l'évolution des pannels par rapport à celle de la population, du problème des sondages commandés par (le FN, les RG...) et bien évidemment de la plantade de 2002. Roland Cayrol, président du CSA : ce qui aurait dû inquiéter n'était pas tant la montée de LePen que l'effondrement de Jospin. Mais alerter sur ce point deux semaines avant le vote, après quatre ans de mise en scène UMP-PS... Il faut revoir cette émission de toute urgence si vous l'avez manquée.
(Dans l'actualité ouébienne, j'en profite pour vous signaler le dernier billet de Ma vie numérique, chez Télérama, Magic paddle et en particulier la vidéo Japanese Tradition qui vous permettra de comprendre le titre.)
lundi 5 mars 2007
Ex (it)
Des ex. Des fois, on en reçoit des lettres lamentables. Qui refoulent leur mauvaise conscience et l'envie d'en finir avec ces excuses de pure forme. Avec des abréviations et des expressions SMS. Des "à bientôt" qu'il faut lire comme des "je t'en prie, pas trop tôt quand même". Des autres qui disent "je m'en fous" ("mais ne m'oublie pas"). "Même pas mal" ("mais putain pourquoi t'as fait ça").
Des fois, on en reçoit des incroyables. Là, dimanche soir, j'en ai trouvé une dans ma boîte aux lettre qui m'a presque donné envie de m'envoler du côté des Balkans. Qui dit "Salut! Je vois que tu bouges. Comme un rêve qui échappe." Qui écrit "Je lis que tu fais des choses. Que le monde t'intéresse. Que tu traces sur ta voie les yeux grands ouverts." Qui conclue sainement "Tout va bien ici. Je t'embrasse"
J'espère qu'il ne m'en voudra pas. Je n'ai même pas choisi la plus belle.
C'est important un(e) ex. C'est comme un marque-page dans un livre. Qui dit à quel moment de votre vie vous avez réalisé qu'Amin Maalouf fait vraiment de la merde ou que vous ne finirez jamais Don Quichotte. Alors, voilà, je propose un classement des ex. Par genre littéraire. Lecteur, t'en penses ?
Des fois, on en reçoit des incroyables. Là, dimanche soir, j'en ai trouvé une dans ma boîte aux lettre qui m'a presque donné envie de m'envoler du côté des Balkans. Qui dit "Salut! Je vois que tu bouges. Comme un rêve qui échappe." Qui écrit "Je lis que tu fais des choses. Que le monde t'intéresse. Que tu traces sur ta voie les yeux grands ouverts." Qui conclue sainement "Tout va bien ici. Je t'embrasse"
J'espère qu'il ne m'en voudra pas. Je n'ai même pas choisi la plus belle.
C'est important un(e) ex. C'est comme un marque-page dans un livre. Qui dit à quel moment de votre vie vous avez réalisé qu'Amin Maalouf fait vraiment de la merde ou que vous ne finirez jamais Don Quichotte. Alors, voilà, je propose un classement des ex. Par genre littéraire. Lecteur, t'en penses ?
samedi 3 mars 2007
Et Bollywood dans trois semaines
vendredi 2 mars 2007
La hauteur de la note
De la musique avant toute chose. Et un peu d'art aussi. Ce site incroyable, réalisé par les étudiants de l'école d'archi de Londres : une carte sonore de Capri. La techno-moderne classe à ramener de vacances. De l'art donc. Même à Budapest. Mais si. Et un sujet de débat. Depuis quelques temps, on me parle de Mika. Une grande révélation, un truc de ouf malade. Qui gagnerait les victoires de la musique s'il était français. J'ai écouté avec toute mon attention matinale d'un lendemain d'Andy Whaloo et une tasse de café qui passerait pas le contrôle anti dop du tour de France. Alors laissez-moi maintenant vous faire découvrir à titre comparatif ça... Lupen Crook également pur juice made in UK. Beaucoup moins de requêtes google mais un joyeux naturel et une sacrée couleur musicale. Et un site aussi. Pas de concert prévu pour le moment.
(Dans le titre, un autre groupe, belge. Au Point Eph le 27 mars. L'air vous dit quelquechose ? le fabuleux destin d'une mélodie qui devint musique de pute, euh de pub pardon .)
(Dans le titre, un autre groupe, belge. Au Point Eph le 27 mars. L'air vous dit quelquechose ? le fabuleux destin d'une mélodie qui devint musique de pute, euh de pub pardon .)
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